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Le temps des remerciements

La phase de terrain de l’expédition Madibenthos se termine aujourd'hui, lundi 10 octobre 2016, après 506 « événements de collecte ». Au-delà du savoir-faire du Muséum à conduire une grosse opération ayant mobilisé 63 participants et jusqu'à 7 embarcations, Madibenthos n'a été possible que grâce à la formidable synergie d’un petit groupe d’acteurs.

Les partenaires

Véritables pierres angulaires du projet, Sophie Brugneaux (Agence des Aires Marines Protégées, AAMP), Denis Etienne (Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de la Martinique, DEAL), Gaëlle Hielard (Office de l’Eau de la Martinique, ODE) et Thomas Rostaing (Direction de la Mer, DM) ont assuré le lien entre le Muséum, les collectivités locales et les administrations, permettant ainsi d’obtenir les financements structurants dans des délais encore acceptables pour la mise en œuvre d’une grande expédition.

Ainsi, l’AAMP, la DEAL et l’ODE ont apporté les premiers fonds avant qu'arrivent ceux de l’Union Européenne (FEDER) et de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM).

La DM complétait alors cet apport par un apport en nature avec la mise à disposition d’une embarcation exceptionnelle, le Thazard. Ce semi-rigide a permis d’échantillonner la côte Nord Atlantique de la Martinique, réputée difficile, en la rendant accessible depuis Fort-de-France en seulement 1h30 de navigation.

Toutes ces structures ont également participé aux obtentions de permis et autorisations nécessaires à la mise en place de l'expédition.

Les mécènes

La participation de mécènes privés - les Plantations Saint-James et la BRED - a complété le plan de financement de l’expédition. Le soutien de Marc Sassier (Plantations Saint-James) a été essentiel, avec notamment la fourniture de 900 litres d’éthanol pour la conservation des échantillons.

Le soutien de la douane a aussi été fort apprécié avec l’obtention d’une détaxe pour l’éthanol et le carburant pour les embarcations.

La Base Navale de Fort-Saint-Louis
Photo de groupe : les scientifiques et les marins de la base navale des Forces Armées aux Antilles ! © Florent Abguillerm / Marine nationale Photo de groupe : les scientifiques et les marins de la base navale des Forces Armées aux Antilles ! © Florent Abguillerm / Marine nationale

Enfin, le succès de la phase opérationnelle de l’expédition relève d’un acteur aussi essentiel que bienveillant et aidant : la Base Navale de Fort-de-France (et la chaîne de commandement).

En effet, le soutien immédiat et indéfectible du Commandant en second de la Base Navale, le Lieutenant de vaisseau Jean-Yves Piasecki, a permis de construire sereinement le projet dans ses aspects techniques et logistiques, tout en respectant le tempo de la mission. Sans son appui et sa bienveillance et  ceux de toute la hiérarchie militaire remontant jusqu’au Ministre de la Défense, sans la mobilisation de l’ensemble des services de la Base Navale du Fort-Saint-Louis - le chef des opérations portuaires de la Base et toute son équipe (moyens portuaires, moyens nautiques, les marins pompiers), le service logistique, les ateliers, la Direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (DIRISI), le bureau du service courant, l’antenne du Groupement de Soutien de Base de Défense (GSBDD), les cuisines -, l’expédition n’aurait pu connaître le même succès.

 Photo de groupe : les scientifiques et le cercle de la base de défense des Antilles ! © Kevin Le Maurice / Cercle de la base de défense des Antilles Photo de groupe : les scientifiques et le cercle de la base de défense des Antilles ! © Kevin Le Maurice / Cercle de la base de défense des Antilles

Entre les réparations de bateaux, les usinages de pièces, le prêt de matériel, l’installation du wifi sur la base, l’appui humain sur les opérations lourdes de logistique (dépotage de container, mises à l’eau et hors d'eau lors du passage de Matthew), la Base Navale a répondu semper fidelis !

Enfin, le Parc Naturel Régional a apporté un appui humain et matériel très apprécié ; l’Université, le Rectorat et les associations environnementales ont joué un rôle essentiel dans l’accueil des scolaires sur l’expédition, la stratégie d’échantillonnage et la participation aux récoltes. Un grand merci notamment à Romain Ferry et à Yan Buske pour leur investissement.

Sébastien Faninoz.