Aujourd’hui, les données de localité sont plus précises. On attribue un identifiant unique à chaque évènement de collecte, auquel correspond une provenance (le pays), un toponyme (nom de lieu le plus précis possible), des coordonnées géographiques (latitude, longitude) relevées à l’aide d’un GPS, une profondeur, et des informations sur l’habitat, ainsi que le mode et/ou l’outil de collecte.
Même précision pour les échantillons. Les spécimens isolés pour les analyses moléculaires se voient également attribuer un identifiant unique : un numéro de catalogue avec code-barres qui se lit grâce à un scanner de code QR, qui permet de les tracer et de les retrouver où qu’ils soient. Chez les mollusques, ce numéro de catalogue est particulièrement important, puisqu’il constitue le lien entre plusieurs types d’objets : une coquille (quand il y en a une), un corps, un prélèvement de tissu, une séquence d’ADN et des photos.
Barbara Buge